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Les mausolées virtuels

Par Andréa Richard,

Avril 2020

L ’incinération, les mausolées et les cimetières virtuels privilégiés,

Présentement, en cette crise d’épidémie et de réclusion, pourraient être indiqué comme prioritaire des cimetières et des mausolées virtuels.
En certains pays, on nous montre une empilée de corps et une filée de cercueils, c’est d’une tristesse inouïe. Je pense que dans un futur peut-être pas lointain, l’incinération pourrait devenir obligatoire et les cimetières et mausolées de plus en plus prisés, parce que plus –humanisés-, de par les souvenirs laissés et la durée!

En 2012, Michel Virard spécialiste en informatique, fondait sa compagnie nommée Immortels.ca, pour des mausolées virtuels. «Il faut trouver un moyen d’assurer la pérennité des informations que pourraient contenir les mausolées virtuels qu’on souhaite mettre en place. Une entreprise privée, avec la meilleure volonté du monde, ne peut pas la garantir» expliquait M. Virard dans une conférence.

Sans le savoir, nous projetions le même projet, lui pour le réaliser lui-même, et moi pour le faire réaliser par la ville de Trois-Rivières. J’avais donc parlé au Maire Yves Lévesque pour un cimetière virtuel pouvant se réaliser par la ville, parce que, historiquement, les municipalités sont les organisations qui durent le plus longtemps, il s’est montré intéressé.

Ensemble M.Virard et moi, nous avons donc rencontré le Maire accompagné de trois de ses hommes expérimentés et conseillers. M.Virard leur a présenté un plan professionnel qu’il a conçu et en a fait la démonstration. Selon le greffier de la Ville de Trois-Rivières M. Gilles Poulin, «Je ne crois pas que dans le cadre juridique actuel, les municipalités puissent jouer un rôle comme celui-là.» Il faut donc se tourner vers le gouvernement provincial pour voir si on ne pourrait pas confier ce pouvoir aux municipalités. «Ça pourrait permettre d’éviter que le service offert soit différent d’une municipalité à l’autre. Et le Directeur de l’état civil s’occupe déjà de données personnelles concernant la vie des individus».
Les villes pourraient remplir ce rôle d’héberger sur des serveurs informatiques les dossiers fournis par Monsieur et madame tout-le-monde, comme par exemple un enregistrement audio, des photos de mariage, une courte biographie, une copie de leur acte de naissance, et plus. La ville a déjà des services d’archives et des bibliothèques qui s’occupe aussi de patrimoine et qui ont une longévité enviable.

Le concept est semblable à celui des cimetières. Des personnes pourraient réserver leur «lot», en quelque sorte, et obtenir de l’aide pour créer le matériel qui sera placé sur cet espace, par le biais de l’informatique. La technologie aidant, M.Virard pense que les cimetières traditionnels pourraient bien faire place à une mémoire collective virtuelle et qui sait, quasi immortelle ? Immortels.ca par M.Virard a déjà produit des vidéos, et moi des biographies, en vue du cimetière virtuel déjà sur internet.
Le nouveau service a aussi ceci de particulier de démocratiser la mémoire, en ce sens que tout le monde pourrait témoigner de son histoire, un privilège souvent réservé aux personnalités publiques ou célébrités.

Plusieurs scénarios peuvent être envisagés. Nous avons aussi rencontré un directeur de Salon funéraire à qui M.Virard a présenté son plan. Intéressé, le directeur nous a dit vouloir en parler au haut patron, habitant dans une autre province, et nous n’en avons plus entendu parler…

Dans le futur, pouvons-nous présager l’incinération, les mausolées et les cimetières virtuels comme priorité ? La modernité et le virtuel étant en vogue, les modes de vies et les évènements pourraient faire en sorte que cela arrive plutôt que prévu ! C’est l’avenir qui le dira.
En attendant, pour laisser à nos descendants nos meilleurs souvenirs, Immortels.ca nous offre le service des mausolées.

Andréa Richard

Andréa Richard et Michel Virard en 2012
Andréa Richard et Michel Virard en 2012 Introduction des mausolées virtuels

C’était où ?

Lorsque qu’on numérise de vielles photos, il y a immanquablement trois questions qui surgissent:

  • C’était où ?
  • C’était quand ?
  • C’était qui ?

En effet, nos parents n’étaient pas portés à écrire de longues légendes à l’endos des photos papier et encore moins sur des diapositives ou des négatifs. Ils avaient peu de raisons de s’en soucier, après tout, ces photos étaient avant tout pour leur usage personnel et eux, bien sûr, se rappelaient très bien qui, où et quand ces photos ont été prises. Mais vous, vous aimeriez bien savoir où ils sont allés lors de ce voyage au Portugal, vous savez ce voyage pour lequel ils vous avaient gentiment laissé chez «Mamy». Ils vous ont laissé les photos mais pas les légendes qui vont avec 🙁

Seulement voilà, une fois nos parents disparus, ces photos deviennent des énigmes frustrantes. Bien sûr, on peut toujours essayer d’aller voir une grand-tante survivante avec notre paquet de photos, seulement voilà, elle habite à 5000 km et, en plus, sa mémoire est de plus en plus incertaine.

Alors, que faire, docteur ?

Tout espoir n’est pas perdu et je vais vous montrer comment j’arrive la plupart du temps à trouver les informations manquantes au sujet d’une cliché pris il y a 60, 70 ou 80 ans. Je vais commencer par vous donner une méthode qui vous permettra de retrouver le «où» avec de bonne chance de succès. Il s’agit véritablement d’une enquête qui s’apparente à une enquête policière utilisant les outils dernier cri et j’avoue qu’il est très gratifiant de «résoudre» l’énigme. En fait, en matière de «jeu-vidéo» pour le troisième âge, ça bat à peu près n’importe quel jeu. Agatha Christie peut aller se rhabiller…

Alors, par quoi commencer ?

Les outils peut-être ? Et bien il vous faut un ordinateur, un PC, un Mac, ou même un Linux, avec un bon écran (oui, 1920×1080 est un minimum), bonne résolution et une connexion Internet haute vitesse sinon vous allez souffrir. Une 10Mb/s est sans doute un minimum. Il vous faut un fureteur (browser) compétent. J’utilise Chrome avec le moteur de recherche «google» car vous allez avoir besoin de faire un paquet de recherche sur des images et sur des descriptions d’image. Aussi ça vous prend un logiciel pour visualiser rapidement une série d’images. Photoshop est trop lent pour cela. J’utilise Irfanview pour afficher et agrandir rapidement un détail d’image. Or ce sont ces détails qui vont vous faire crier «euréka!» lorsque vous aller enfin trouvez une PREUVE imparable de la localisation d’une photo. Si vous avez deux écrans cela va vous simplifier la vie. Vous utiliserez aussi deux fonctions de Google: google-images et google maps avec streetview.

Ensuite les photos elles-mêmes. Il faut impérativement qu’elles soient numérisées et, pour mettre toutes les chances de votre coté, TOUTES les photos disponibles, même celles qui semblent redondantes ou plus ou moins floues, plus ou moins délavées où cadrées à la va-comme-je-te-pousse. Pourquoi, parce qu’elles contiennent potentiellement des indices qui vous permettront de localiser, voir de dater, correctement les photos qui vous intéressent vraiment. Elles sont une source d’information souvient cruciale sans laquelle vous rentrerez bredouille de vos recherches.

Lorsque vous allez numériser vos photos, vous allez demander à celui qui fait ce travail une attention particulière au regroupement et à la numérotation des photos. Les photos ne sont pas prises au hasard: elles sont prises très souvent en petites séries de quelques photos toutes prises dans le même contexte, c’est-à-dire que plusieurs photos «parlent» d’un même événement. Donc si je parviens à dater et localiser UNE photo du groupe, c’est tout le groupe qui bénéficie automatiquement de la bonne date et du bon lieu! Il faut que cet «ordre» implicite ou explicite (cas des diapos et négatifs couleur déjà numérotés) se retrouve dans les noms de fichier de chaque photo numérisée. L’idée est d’avoir un numéro de lot en plus du numéro de photo assigné au moment de la numérisation. Ainsi, par exemple, dans un jeu de diapositives de 36 photos, les diapos 15 à 23 recevront un numéro de lot, par exemple IMGxx-Portugal-Lot7 pour indiquer leur «parenté» puisqu’elles concernent apparemment un même événement. Les noms de fichiers définitifs viendront plus tard, lorsque le «qui», le «où» et le «quand» auront été résolus à votre satisfaction.

Une fois numérisées vous allez vous trouvez devant des photos dont certaines sont des lieux faciles à identifier: si la Tour Eiffel est en arrière plan, je n’ai pas besoin de vous dire où la photo a été prise. Mais pour nombre d’entre-elles, le lieu du cliché va vous apparaître mystérieux.

C’est là que votre instinct de fin limier va vous aider et que le jeu commence vraiment. Dans chaque «lot» concernant un événement, vous allez rechercher une «clef», c’est comme cela que j’appelle LE détail qui a de bonne chance d’avoir traversé le temps en restant semblable à lui même jusqu’à récemment ET qui se trouve placé à un endroit probablement photographié par bien d’autres personnes, touristes ou photographes professionnels. Bien sûr, cette clef sera la «clef» de l’énigme.

Pour illustrer mon propos, je vais vous décrire des exemples réels. J’avais à trouver le lieu de trois photos, des diapositives de 1955. Au départ, deux informations:

  • il s’agit de vacances en Bretagne
  • présumée en Côte-d’Armor (nord de la Bretagne, région de St-Brieuc)

Première photo: une fanfare bretonne. Il y a 8 photos dans ce groupe, prises presque au même endroit. Seule la première du lot montre un détail potentiellement significatif, à peine visible, il s’agit du panneau «Hotel de l’Espérance». Une recherche Google sur «Hôtel de l’Espérance – Bretagne» montre bien plusieurs hôtels de ce nom avec le plus probable à St-Cast. Mais il reste un doute car il y a deux autres hôtels du même nom en Bretagne, à Quimper et à Laforet-Fouesnant.

J’obtiens la confirmation qu’il s’agit bien de St-Cast en utilisant Google Maps puis Streetview. Je me promène alors virtuellement dans les rues de St-Cast, à proximité immédiate de l’adresse de l’Hotel de l’Espérance, 6 rue Jacques Cartier (hé oui…). Et je tombe alors sur cet immeuble, modifié mais encore bien reconnaissable en 2013, date du cliché Streetview. Il est la preuve que les huit photos du groupe ont bien été prises à St-Cast. Première victoire 🙂

Le second groupe est constitué de photos prises en bordure de mer. Dans ce groupe la première photo énigmatique est celle d’une formation rocheuse inhabituelle. Je présume (correctement comme on va voir) que la photo a été prise à partir d’un endroit fréquenté par les touristes et qu’il doit y avoir sur Internet des images de cette formation.

J’ai utilisé l’outil Google-Images pour rechercher une images semblable au travers du web mais en me restreignant à la Bretagne. J’ai obtenu la réponse immédiatement: il s’agit du Cap Fréhel et 10 photos semblables me sont proposées.

Cela confirme la puissance de Google-Images. mais pour la troisième photo j’ai dû utiliser à la fois le principe de la «clef» et Google-search pour finalement trouver le site.

Le troisième lot consiste en une série de photos de menhirs. Les menhirs sont extrêmement nombreux partout en Bretagne. Évidemment j’ai voulu chercher avec Google-Images des champs de menhirs dans la région de St-Cast et Cap Fréhel. Or rien ne ressemble plus à un champ de menhirs qu’un autre champ de menhirs. Après trop de recherches infructueuses, j’ai décidé de chercher un indice sur mes photos qui ne serait PAS un menhir. Sur une des quatre photos avec menhirs, il y avait au loin une maison. J’ai présumé qu’elle devait être encore là récemment.

Une recherche «menhir» sur toute la Bretagne dans Google- search a produit des centaines de photos de champs de menhirs mais a montré cette même maison sur une seule photo! C’était à Carnac et donc pas du tout dans le nord de la Bretagne. J’imagine que tous les photographes sauf deux ont voulu faire «disparaître» cette maison, une peu trop moderne, de leur cliché. La morale de cette histoire: n’hésitez pas à répéter les recherches avec différents paramètres et à passer au travers de centaines de photos: la perle rare s’y trouve peut-être!

Carnac, Morbihan, Brittany (France): alignment of menhir and dolmen

De découvertes en découvertes, j’ai fini par comprendre que mes parents n’avais pas été seulement dans le nord de la Bretagne mais aussi dans la région de Quiberon, au sud de la Bretagne. Et ça ce n’est pas un «on-dit» c’est maintenant une certitude.

MV

Pourquoi «Immortels.ca» ?

On me demande parfois «Pourquoi ce nom « immortels.ca » » ? N’est-ce pas une ambition démesurée de vouloir laisser des traces « immortelles » ?
À cela, je réponds qu’il faut prendre le terme dans un sens très proche de celui que l’on donne déjà aux écrivains dont les œuvres remarquables ont traversé les siècles. Les membres de l’Académie française ont justement ce privilège: on les appelle couramment «les immortels». Ce que je dis, c’est que cette capacité de traverser les siècles n’est plus désormais l’apanage des seuls grands penseurs au travers de leurs livres. Dans la mesure où l’humanité maintiendra ses connaissances scientifiques et technologiques, il est à peu près assuré que le stockage d’information sera au moins aussi bon (et fort probablement infiniment supérieur !) que celui dont nous disposons aujourd’hui. Or les technologies de conservation de l’information dont nous disposons aujourd’hui sont déjà suffisantes pour assurer sans grand problème un siècle de survie à nos souvenirs. Immortels.ca fournit déjà des supports (des DVD de composition différente et enregistrés par un graveur spécial) qui sont faits pour durer au moins trente ans. Immortels.ca fait aussi de la recherche à long terme sur la fiabilité des copies de disque dur à disque dur, le moyen actuel de faire durer l’information. Aussi, il semble bien que les nouvelles mémoires de masse, à semi-conducteur, qui commencent à remplacer les disques magnétiques actuels, ont d’ores et déjà des durabilités très supérieures aux disques magnétiques.
Il s’ensuit que notre promesse d’immortalité «virtuelle» n’est nullement une boutade. Désormais, elle dépend moins de la technologie elle-même que du désir et de la volonté de nos descendants de conserver ce patrimoine de l’humanité que constituera la myriade d’histoires personnelles que les prévoyants auront bien voulu laisser aux générations futures.

Personnellement, j’ai toujours voulu combattre la fugacité du temps par tous les moyens disponibles. Même jeune, j’ai toujours eu un enregistreur audio, un appareil photo, pour ravir au temps trop pressé l’instant qui passe et je ne le regrette pas. On peut toujours ridiculiser ceux qui ne vivent pas à 100% au présent mais on peut rétorquer aussi facilement que la perception de notre passé et notre avenir fait réellement partie de notre présent, mais d’un présent qui s’en trouve incomparablement plus riche.

Mon premier enregistreur portable (à cassette) a été un TC-50 de Sony – photo ci-dessous. C’est à lui que je dois de pouvoir entendre aujourd’hui les voix de mes parents, de mon épouse et de mes jeunes enfants dans les années 70.
Je l’avais avec moi lorsque j’ai été envoyé à Inuvik, dans l’Arctique canadien, pour y faire des tests d’avionique. J’en ai profité pour enregistrer les chants et tambours Inuits lors des second jeux de l’Arctique qui, coup de chance inespéré, avaient lieu à ce même moment (juillet 1971). Ce même modèle d’enregistreur, le TC-50 avait déjà ses lettres de noblesse: deux ans plus tôt, il avait été de l’expédition lunaire Apollo 10 (la dernière mission de «reconnaissance» avant l’alunissage d’Apollo 11) en mai 1969 !
Michel Virard, août 2015

sony_apollo-TC50-cassette-recorder

Que faire lorsqu’on perd tout ?

Quoi faire lorsque les aléas de la vie ont effacé nos plus beaux souvenirs? Les inondations et les incendies, si courants au Canada, sont une hantise constante pour les biographes. Que reste-t-il de notre passé lorsque photos, lettres, cartes, coupures de journaux, passeports, etc. s’envolent en fumée ?
On ne peut généralement pas reconstituer la majorité de ce qu’on a perdu. Le mieux est de faire appel aux amis et à la famille pour retrouver un maximum de documents qui seront précieusement recopiés. Il y aura des « trous » c’est sûr, dans la trame graphique de la biographie. Un bon biographe peut faire plus et même restituer «l’atmosphère» d’une époque avec des photos, des journaux d’époque.

Michel Virard, Août 2015

 

1947-Congres marial en plein air devant couvent de Bouctouche- legende
Par exemple, une de mes premières entrevues biographiques fut celle de Guy Richard, qui avait eu le malheur de voir sa maison brûler entièrement il y a quelques années. Durant l’entrevue, il nous a parlé longuement de sa jeunesse à Bouctouche. Pour illustrer l’atmosphère de l’époque, j’ai eu la chance de trouver ce cliché qui, je crois, restitue bien à la fois le couvent de Bouctouche et l’embrigadement religieux que tout francophone devait subir en 1947, aussi bien au Nouveau-Brunswick qu’au Québec.

Une bonne photo, c’est…?

Ginette devant l'Amilcar-color-v8-8.5x11

Qu’est ce qui fait une bonne photo dans une biographie ? C’est la photo qui raconte déjà la moitié d’une histoire… Ici, Ginette (oui, ce sera ma mère!) a 17 ans. Robert (ce sera mon père) l’a emmenée en promenade en dehors de Châteauroux (une petite ville de province où les regards peuvent être intimidants). Bien sûr, il est très fier de son Amilcar, chassis de course, même si elle est d’occasion et assez souvent chez le garagiste. C’est sa première voiture et sa peinture est remarquable: elle est «écossaise» pour la cabine et rouge pour le reste du chassis (capot, ailes). Robert va donc immortaliser ses belles (sa fiancée et sa voiture) avec trois clichés pris sur des plaques de verre et qui me sont parvenues sans casse mais avec des points de moisissures et quelques rayures.

C’était en 1939. Ils se marieront en janvier 1940, alors que Robert a été conscrit, qu’il est loin de Ginette, que sa belle voiture est sur cales et qu’il conduit tous les jours des chars d’assaut.

Michel Virard, Août 2015

 

La généalogie du futur

Quand une idée est mûre, elle émerge de plusieurs endroits à la fois. S’il en fallait la preuve, voici ce qu’on trouve dans la revue en ligne de Généanet:
«Le généalogiste (du futur) pourra alors se tourner vers ce qui fait réellement le sel d’une recherche généalogique : ajouter de la chair au squelette en reconstituant la vie des personnes sur lesquelles il travaille… et plus encore.
Les besoins seront alors nombreux :
– retrouver les endroits où ils ont vécu et s’ils n’existent plus, les reconstituer
– découvrir leur apparence, entendre leur voix, les voir vivre
– ressentir leurs émotions, leurs sensations
– découvrir leur caractère
– découvrir ce que les autres pensaient d’eux »
C’est évidemment ce que nous faisons déjà à Immortels.ca pour des personnes vivantes mais aussi pour de personnes décédées. D’une certaine façon, nous travaillons fort à faciliter le travail des futurs généalogistes

 

Michel Virard, Août 2015

L’article au complet de geneanet.orgfacebook

Distinction honorifique

Moncton, 4 août 2014

Nous apprenons que Guy A. Richard, un de nos premiers clients, vient d’être distingué par le lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick. Il vient en effet de recevoir la médaille de l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour sa contribution au développement de sa province natale.

Guy A. Richard est présent sur le site web d’immortels.ca à plusieurs endroits puisque c’est justement sa brochure et son DVD qui ont servi à illustrer nos pages web. De plus le second démonstrateur, l’entrevue en intérieur, a été fait avec Guy Richard qui a fort gentiment accepté de nous laisser utiliser des extraits de sa vidéo-biographie.

Michel Virard, Directeur, Immortels.ca

 

Histoires de tournages

En fait la production d’une vidéo biographique a souvent des aspects de mini-production de film. On y retrouve la même anxiété « à ne rien oublier ». Comme nous devons opérer avec un budget minuscule comparé à un budget de film commercial il devient très important de planifier au mieux toute action qui demande la coopération de plus d’une personne. Les choses se gâtent encore plus avec les «acteurs canins» qui ont leur caractère. Dans le film d’où est extrait le 4e démo, Francine et Mira, nous avions prévu de filmer Mira, la chienne de Francine, en action comme chien «d’assistance». Or il se trouve que cette chienne, pourtant admirablement dressée, n’a jamais voulu faire devant ma camera ce qu’elle faisait le plus simplement du monde tous les autres jours de la semaine: ramasser le trousseau de clef de Francine, laissé par terre . En désespoir de cause, la séquence « ramassage de clef» a dû être remplacée par un autre ramassage, celui d’un mouchoir, que Mira a daigné exécuter du premier coup…

Michel Virard, Immortels.ca

 

La nuit du 4 août

Bronze illustrant la célèbre Nuit du 4 août 1789.
Bronze illustrant la célèbre Nuit du 4 août 1789.

Nous avons choisi la nuit du 4 août 2014 pour lancer le site web Immortels.ca!

Pourquoi ?

Parce que le 4 août est une date importante pour ceux qui désirent amener les bienfaits des technologies nouvelles à tous et non seulement aux privilégiés de la naissance ou de la fortune.

Le 4 aout 1789 l’Assemblée constituante de la France vote l’abolition des privilèges. Désormais les citoyens sont égaux en droit.

Immortels.ca propose à tous ce qui était il n’y a pas si longtemps un privilège exorbitant car la possibilité de laisser après sa mort une trace filmée, «vivante» n’était l’apanage que des grands de ce monde et des vedettes du spectacle. Ce n’est plus le cas maintenant et nous travaillerons à amener cette combinaison de l’art et de la technologie au plus grand nombre.

Michel Virard, fondateur, Immortels.ca